A Dieu ce qui est à Dieu !

Depuis l’année dernière en Amérique, plusieurs marques d’automobiles sont rappelées par leurs producteurs afin de remplacer les coussins gonflables. Il est dit à ce propose que le rappel est un acte par lequel le fabriquant d’un véhicule réalise qu’une ou plusieurs pièces de son véhicule créent l’insécurité des passagers ou n’arrive pas à répondre aux normes établies par l’agence en charge. Il prend alors la résolution de réparer ou de remplacer à sa charge les pièces concernées. Dans ce cas, si mon vehicule est de la marque Volvo, seul Volvo a l’obligation de faire les réparations gratuites sur mon véhicule. Ainsi, la marque sur le véhicule est à la fois une exposition au monde extérieur de ce que le fabriquant est capable de faire, et l’obligation de prendre en charge les réparations des dysfonctionnements qui se manifesteraient autours de l’utilisation normale du véhicule pendant une période de temps déterminée. Autrement dit, aussi longtemps que l’utilisateur, exerçant son droit de conduire, respecte les normes, le producteur a l’obligation de réparer selon le contrat signé entre les deux parties.

Il est écrit, « Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. Ils en apportèrent un; et Jésus leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement. » (Marc 12 :15-17).

En méditant sur ce passage, je me suis rendu compte que le but de Jésus n’était pas de répondre à la question des principaux sacrificateurs, scribes et anciens, mais de conclure son discours qui commence au chapitre 11, verset 28 lorsque la question suivante lui est posée : « Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné l'autorité de les faire? ». En liant Marc 12 :17 et Marc 11 :28, la réponse de Jésus peut être comprise comme ceci : « Si l’effigie et les inscriptions de César sur cette pièce métallique vous donnent l’autorité et le pouvoir d’agir ou d’acquérir les biens dont la valeur est inferieure ou égale à celle déterminée par César, la marque de mon Père, le créateur et propriétaire de tout ce qui existe me donne l’autorité de chasser ceux qui vendent et qui achètent dans le temple et de renverser les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. » (Marc 11 : 15). Ici, Jésus choisit bien ses mots, « Ma maison… », Comme pour dire que la marque de mon Père sur moi me donne la même autorité que mon Père d’utiliser et de réparer toutes choses qui lui appartiennent.

Bien-aimé(e), il est écrit, «Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme » (Genèse 1 :27). Il est aussi écrit, «Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 :17). Enfin, il est écrit, « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit » (2 Corinthiens 2 :18).

L’image de Dieu restaurée en nous par Jésus à travers son œuvre parfaitement achevée sur la croix nous expose à deux avantages principaux :

1. L’engagement de Dieu à réparer tous les dysfonctionnements qui se présenteraient dans nos vies, quelque soit la raison ou l’origine. Il a l’obligation de protéger et de faire rayonner son image que nous portons ;
2. L’autorité et le pouvoir d’ordonner les choses et de les voir s’accomplir. Il est écrit, « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris » (Marc 16 :17-18)

A nous d’agir !